Les 5 moteurs du scoutisme
15 éléments :
5 buts
5 dimensions
5 moteurs
1. L'intérêt
Rien n'est plus intolérable à l'homme que le sentiment d'être inutile. Chez nous, les épreuves d'aspirant, de 2e et de 1ères classes et les badges sont une source qui permet de répondre à ce besoin vigoureux et normal des jeunes de 12 à 17 ans, de s'affirmer et de se prouver. L'intérêt, lié à l'appétit de la personnalité, est satisfait par les preuves de confiance, par le fait d'être considéré comme un « quelqu'un » et de pouvoir donner sa parole et d'être cru.
2. L'action
Nos cinq buts lui donnent un sens. Les cinq dimensions et la simple loi invitent à une sélection et suscitent l'intérêt du garçon à une super sélection.
Voici quelques exemples :
• Excursions
• Responsabilités définies dans la patrouille
• Camps
• La patrouille
• Réunions
• Jeux et sports
• Travaux chez les paysans
• Coins de patrouille
La joie de l'action chez nous se paie par la victoire sur soi-même d'abord, et de la découverte des autres.
3. La responsabilité
Qui qu'il soit, l'homme normal doit être actif l'instant qu'il hérite d'une ou plusieurs responsabilités. Naturellement, que celles-ci soient réelles, concrètes et durables et son courage ainsi que ses forces doubleront d'ardeur.
Ce moyen, en plus d'une certaine satisfaction et d'un défoulement, permet surtout d'accroître chez le garçon :
(i) La conscience et l’honneur
(ii) Le sens de l’ordre
(iii) Le pouvoir prospectif
(iv) Le sens des relations humaines
et lui aide à prouver à la fois :
a) Ses capacités
b) Une plus grande exigence de lui-même
c) Son plus grand réalisme
d) Et un approfondissement des techniques
4. Le système des patrouilles
Qui dit système de patrouille dit aussi organisation de patrouille, d'inter patrouille, d'intercommunication et d'interrelation entre deux, trois ou quatre patrouilles, c'est-à-dire la troupe.
La troupe est le grand ensemble pédagogique qui permet de fournir le dynamisme du scoutisme en lui donnant la force, l'efficacité et la flexibilité dans les entreprises qui intéressent à la fois l'individu et la société, un petit groupe social et un plus grand.
Le scoutisme par la troupe ou le système des patrouilles n'est pas une usine ou une université en miniature. Il est plutôt une famille en expansion. D'où vient d'ailleurs l'expression, « nous sommes frères scouts ».
5. La Cour d'honneur et le Conseil des chefs
Ce que l'honneur avait pu contenir de fierté noble, de grandeur d'âme, de besoin d'instaurer entre les hommes un régime de confiance, a péri dans le déraillement.
La Cour d'honneur est chez nous :
a) L'instance suprême du scoutisme
b) Le gardien de l'objectivité
L'esprit qui anime cette Cour n'est pas la Loi seulement, mais l'Amour de la Loi scoute. Non pas que le garçon s'y présente en tant qu'exécutant ou bourreau, mais l'amour de celui-ci qui le guide librement vers l'Idéal (Dieu, pour les croyants).
La Cour d'honneur est stratégique. Les Conseils des chefs sont tactiques. Ces derniers sont le gouvernement de la troupe. Ils organisent, ils animent.
On les retrouve à deux niveaux :
a) Les Conseils de patrouilles
b) Les Conseils de chefs.
On y discute et prépare les objectifs et les activités à courts et long termes. On y réparti les tâches et les missions. On y évalue les différents facteurs qui peuvent influencer (argent, temps, équipement, formation, techniques, etc.).
Ceux-ci sont complétés par des hautes patrouilles, lesquelles permettent au scout mestre de former ses CP.
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