Nous avons beau chanter mais en vain,
En face de nous des oreilles complètement bouchées.
N’y a-t-il personne pour arrêter ce train ?
Notre frénésie nous entraine dans d’obscures vallées.
Pourtant ne cesse de résonner notre mélodie,
Elle seule peut unifier toute l’humanité.
Ce monde en folie semble si loin de l’harmonie,
Musiciens, clamez encore plus fort de la Vérité.
Jouez de cet instrument encore si méconnu,
Un jour, il finira par être le bienvenu.
Ramassez en un bouquet l’ensemble des clameurs,
Que les peuples ne forment qu’un dans l’univers.
Multipliez battements, vibrations et souffles,
Que tremblent ceux vautrés dans leurs pantoufles.
Votre musique rendra nos cœurs comme le lait,
Poussez jusqu’à la virtuosité l’outil de la Paix.
Dansez vous qui en avez encore l’énergie,
Laissez-vous bercer par la belle panégyrie.
Entrainez-nous dans vos beaux déhanchements,
Ainsi nous connaîtrons les vrais contentements.
Ne retenez pas le flot de vie qui coule en vous,
Aidez-nous à passer de l’égoïsme au nous.
Qu’elle nous transperce la magnifique voie,
Ô détends-nous, toi qui est la pure Joie.
La masse sortira-t-elle de son somnambulisme ?
Le seul chemin est celui d’un intégral humanisme.
Vous, artisans de reenchantement, osez, rêvez,
Avec espérance, chantez, jouez et dansez !
