Tuesday, October 16, 2018

LE BONHEUR C'EST ÇA

C’est se savoir aimé
C’est aimer avec générosité
C’est offrir un sourire
Toujours essayer d’être meilleur

Le bonheur c’est ça
Il est paix et joie
C’est toujours se faire  ami
Etre unis dans le sérieux comme la folie

Le bonheur c’est ça
C’est oser le « toi et moi »
Construire le présent à deux
Accepter l’autre comme seul projet

Le bonheur, c’est ça
Poser les meilleurs choix
Protéger la vie du début à la fin
Aider ses enfants dans leur chemin

L e bonheur c’est ça
Accepter l’insaisissabilité de la foi
Croire que la relation est possible
Qu’être est une réalité plausible

Le bonheur c’est ça
Passer parfois pour un hors la loi
Tout risquer quand il s’agir d’aimer
Vivre ainsi une profonde humilité

Le bonheur c’est ça
Etre sérieux sans se prendre au sérieux
Se remettre debout quand pèse la croix
Inscrire notre temps dans l’éternité

Le bonheur c’est ça
Il est ici et aussi là-bas
C’est poser les questions bêtes
Faire de notre vie une fête

Le bonheur c’est ça
C’est vivre avec foi
Semer dans la sécheresse
Dans la pauvreté cueillir la richesse

Le bonheur c’est ça
C’est ce qui ne se dit pas
C’est une histoire d’intériorité
Qui pourtant se vit à deux  



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Monday, October 8, 2018

ÉLOGE DE L'AMOUR PROPRE


Dans un temps où l’homme est utilisé,
Dans un espace où les objets sont aimés.
C’est la seule voie pour l'ascension vers la liberté,
Mettre en priorité la nécessité de s’aimer.

Comment aimer si tu ne t’aimes pas ?
L’Amour est une force qui part de soi.
C’est la règle d’or inscrite en nos cœurs,
Ce bonheur qui se multiplie quand il est offert.

Tout ce qui est extérieur n’est que vanité,
L’être humain vient et part dans la nudité.
Nous sommes la plus grande des richesses,
Partager notre amitié est la plus grande sagesse.

Vouloir tout donner sans se donner n’est que prétention,
S’accrocher aux gais savoirs est en effet un simulacre.
Il n’y a rien de plus beau qu’un visage en libre exposition,
C’est une lumière qui dissipe le voile de la fumée acre.

À quoi servent les masques qui ne sont que contrefaçons ?
Des épaisses couches de maquillage troublant la vision.
L’illusion de maîtriser les regards nous domine,
La crise identitaire nous fait agir de manière coquine.

Une voix intérieure hurle : « Sois toi-même ! 
Va, vis et choisis s’il le faut la vie de bohème."
L’existence est une chance à ne pas rater,
C’est aujourd’hui le moment et non après.

Les titres, honneurs et décorations sont inutiles,
La gloire de ce monde est éphémère et futile.
Alors chaque jour apprends encore et toujours à t’aimer,
Aime-toi, même lorsqu’on te dit qu’il faut cesser.

close-up of yellow petaled flowers


Saturday, September 29, 2018

MO ENN FOU OMILIE BANN BON LESPRI

Mo enn fou omilie bann bon lespri
Mwan ki zis anvi viv sap dan sa trazedi
Mo leker mo lintelizans toultan azite
Sel dezir mo enan se epanwi ek ekziste

Aswa kouman lizour mo tann bann lavwa
Melodi melankolik mo ser ek fre ki san drwa
Seki kapav ed zot laport reste fermin
Zot dir ki sakenn kondanin dan so destin

Parfwa mo gagn bann drol alisinasion
Mo trouv enn lemond meyer dan enn vizion
Dan mo rev tou manb bann fami viv desaman
Leker imin reaprann kouman exprim lemerveyman

Detanzan enn sante mistik fer mo lespri planin
Dan enn vwayaz astral mo trouv to lasenn inn kase
Ver selwi ki pe soufer touzour kikenn tal so lamin
Anfin limonite pou kapav avanse dan lakorite

Mo enn fou omilie bann bon lespri
Silvouple appel enn sikolog konpetan
Mo anvi vinn normal ek profit mo lavi
Tou afekte mo panse kouman mo konportman

Seki mo dir li bizar toultan mo pe koz lamour
Mo kontign persi krwar ki imin la pou li ere
Tro souvan mo trouv mwan pe sant enn drol diskour
Parfwa mo enan linpresion dan enn dezer pe kriye

Depi mo tipti enn lesperans etranz gard mwan an mouvman
Mo pa konnin kifer mo anvi sak dimounn al de lavan
Kisennla pou kapav sap mwan dan sa patolozi
Mo krwar mo enn fou omilie bann bon lespri


Le Désespéré (1843-45), Autoportrait, Gustave Courbet
Le Désespéré (1843-45) Gustave Courbet

Monday, September 24, 2018

JE POSTE DONC JE SUIS


Je poste donc j’existe,
J’édite comme je respire.
Je fais signe et je persiste,
C’est cela mon seul plaisir.

Chaque événement vécu est filmé, capturé,
J’ai l’impression d’être dans un aquarium transparent.
Avant de manger, l’assiette est photographiée,
Dans ce décorum, je ne suis que mon propre figurant.

L’être est devenu pour moi le paraître,
Le monde entier me regarde d’une fenêtre.
Mes sources d’énergie sont mes quelques ‘j’aime’,
Quand il n’y en a pas, pour moi, c’est un réel problème.

Faire grimper le nombre de contacts, c’est mon grand combat,
Je ne me tracasse pas du fleuve qui change à chaque fois !
Aujourd’hui, ma réalité est noyée par le virtuel,
Je panique si mon téléphone manque à l’appel.

Ô non, je l’ai encore perdu.
Où est passé mon précieux portable ?
Vous l’avez surement vu !
Est-il sur le lit ou sous la table ?

Je m’ennuie, je quête une conversation,
Le silence ne me cause qu’angoisse et frustrations.
Communiquer est pour moi de prime nécessité,
Ce n’est pas grave si j’ignore ceux de mon foyer.

Pourtant, comme une bougie, ma vie se consume,
La technologie chaque jour me consomme.
Une petite voix au fond me dit : « Ose ta vie, Résiste ! »
Jusqu’à preuve du contraire, je poste donc j’existe !


blue metal door shutter
Photo by Franck V. on Unsplash

Friday, September 21, 2018

NOUS SOMMES BONS

L’être humain est bon,
Cependant, souvent il oublie qu’il l’est.
En lui cohabitent des loups en tension,
Il peut alors dire non à ce qu’il est.

Chacun parmi nous aspire au bonheur,
Nous naissons pour cela avec un cœur immaculé.
Une graine d’amour dans l’univers,
Notre essence a la pureté du lait.

Qu’y a-t-il de plus beau qu’un petit enfant ?
Regardez-le, il est tout charmant, tout mignon.
C’est lui qui fait la joie de la maison,
Devant une telle merveille abonde le contentement.

De ses sens, le petit d’homme apprend,
Il se  laisse façonner par son environnement.
Petit à petit, il s’oriente librement vers un sens,
Avoir des gens qui l’aiment est une grande chance.

Nous pouvons alors marcher jusqu’à notre pleine réalisation,
Prendre mesure que le sommet de la liberté, c’est le don.
Tant de nos devanciers ont offert leurs vies en cadeau,
Ces humains sans titres ni désir d’être des héros.

D’où viennent alors nos plus  grands maux ?
Ceux qu’on inflige par nos poings et nos mots !
Est-ce de notre nature radicalement blessée ?
De nos profondeurs jaillissent venins et bontés.

Deux chemins s’offrent à tout humain,
Celui de subir ou d’être artisan de son destin.
Le choix raisonnable, c’est d’enlacer ce qui est grâce,
Dans le merveilleux dessein d’amour prendre notre place.


 (c) Tous droits réservés 

baby clinging on back

Wednesday, September 5, 2018

HOMO MODERNUS

C’est l’humain de tous les contrastes,
Capable du plus grand bien et du mal radical.
Il jongle entre le plaisir bestial et une vie chaste,
Passe de l’imbécilité à une version géniale.

Philanthrope, il est présent sur tous les fronts,
Apportant réconfort à ceux qui souffrent.
Ayant connu la désolation, il se fait consolation,
Généreusement, une main tendue vers le gouffre.

Dans certains domaines, il est complètement immoral,
Il utilise son semblable comme un vulgaire objet.
Sur tous les toits, il crie avec arrogance que c’est légal,
Sans pitié, il foule aux pieds le faible et sa dignité.

Il sait donner sans rien attendre en retour,
Militant pour qu’advienne les beaux jours.
Avec largesse, il quitte ses zones de confort,
Pour accueillir l’autre, il multiplie ses efforts.

Plus il possède, plus il en exige,
Il vole la canne de l’aveugle pour se satisfaire.
Sa richesse ressemble à l’eau du déluge,
Sans hésiter, il sème souffrances et malheurs.

C’est une personne sans frontières,
Elle sait offrit sont temps et son sourire.
Dans la discrétion, elle œuvre pour la paix,
Sur toute la terre rayonne ainsi la fraternité.

Étant à la fois ombre et lumière,
C’est un être ô combien insaisissable.
Il donne à voir des vertes et des pas mûres,
L’homo modernus est bien un inclassable.


Photo by karl S on Unsplash


Monday, August 27, 2018

M'OUBLIERAS-TU?


Quand auront cessés tous tes ennuis,
Lorsque tu auras enfin trouvé l’harmonie ?
Quand tu pourras voler de tes propres ailes,
Lorsque tu carbureras d’enthousiasme et de zèle ?

Quand tu n’auras plus besoin de mes épaules,
Lorsque dans ta vie, tu auras le plus beau rôle ?
Quand tes blessures se seront totalement cicatrisées,
Lorsque tes démons ne seront qu’affaires classées ?

Penseras-tu à l’ami que j’ai été ?
Comment dans les tumultes, nous avons été soudés ?
À tout moment, tu pouvais compter sur mes bras,
Mon oreille attentive écoutait tes peurs et tes choix.

Sans avoir toutes les réponses à tes questions,
Mon cœur t’offrait sa vitalité et ses moindres pulsations.
C’est un devoir de t’aider à porter ta croix,
Être auprès de toi dans tes rixes et tes combats.

Après les cyclones, reviendras-tu encore vers moi ?
Ne serait-ce que pour partager ton sourire et tes joies.
Me partager comment tu as réalisés tes rêves,
Ou encore comment dans la galette, tu as trouvé la fève.

Peut-être que c’est à moi de ne pas m’attacher,
Ne pas donner première valeur à cette amitié ?
Accepter qu’aimer c’est faire grandir,
Contribuer à l’épanouissement et laisser partir !

Même si tout notre chemin n’est qu’un mirage,
S’il n’est que l’histoire d’un moment, notre compagnonnage.
Saches que moi je penserai toujours à toi,
Car désormais je t’aime et tu comptes pour moi.

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Source image: http://www.canalvie.com



Saturday, August 18, 2018

BOUEE DE SECOURS

Mesdames et messieurs, où allez-vous?
Nous allons là où l'on voudra bien de nous!
Pourquoi avez-vous quitté votre terre?
A cause de la famine, de la mort et des guerres.

Donc vous fuyez loin de ces réalités infernales?
Oui, nous étions fatigués de subir le mal radical.
Croyez-vous que l'avenir sera plus juste et meilleur?
 Pour l'instant notre présent, c'est ce navire.

 Racontez-moi, comment-êtes vous arrivés dessus?
Tout à commencer par le désir de fuire pour vivre.
Mais aujourd'hui, vous ne pouvez que survivre?
Nos vies n'appartiennent qu'à maintenant et à l'imprévu!

Votre sort chez nous est si dramatique et si triste!
Comment osez-vous dire cela, n'avons pas droit d'existence?
Desolé, votre statut est indéfini, nous on voyage en touristes,
Notre seule bouée, n'est-elle pas l'espérance?

 Dites-moi, notre sort que vous inspire-t-il?
 Je vous admire au fond, cette lutte dans le crépuscule.
 Pensez-vous que vos compatriotes nous ouvriront les bras?
Non seulement, je le pense mais je le crois!

Mais vos dirigeants demeurent dans leurs atermoiements?
Pendant s'agitent les grands, agissent les petites gens.
 Et vous, êtes-vous de ces humains de bonne volonté?
Ma plume chers soeurs et frères est à vos côtés.

 S'ouvrira-t-il pour nous l'un de vos port d'accueil?
 Non pas un seul mais plusieurs, les coeurs se réveillent.
Qu'avez-vous à dire à ceux qui oserons être vos bienfaiteurs?
Nous leur disons merci, ensemble construisons un monde meilleur!

Tuesday, August 14, 2018

L'ÉPHÉMÈRE


Je suis sorti du cocon ce matin,
Déjà mes heures sont comptées.
La mort s’est déjà mise en chemin,
Le temps de transmettre le souffle, je partirai.

Pas une seconde à perdre, je m’élance,
La vie est belle, c’est une magnifique danse.
Je plane audacieusement sur les ailes du vent,
Profitant à pleine bouche de chaque moment.

D’une branche, j’admire la nature,
Les fleurs, l’eau qui coule et les fruits murs.
Devant cette profusion, c’est l’émerveillement,
L’air frais vient oxygéner mes poumons.

Vite, il faut que je passe ma lumière,
Donner tout ce que j’ai reçu.
La voilà qui vient ma partenaire,
Elle s’avance m’ayant aussi vu.

C’est la rencontre de toute une vie, 
Le don vécu sans raisons ni conditions.
Tout est gratuité, folie et fantaisie,
Des gestes vrais, beaux et bons.

Ensuite notre ultime vol continu,
Notre exploration du monde se poursuit.
Dans l’amour, la paix et la communion,
Le « nous » triomphe, la flopée s’avance à l’unisson.

Vient le soir, l’heure  du départ,
Après tant de grâce dire au revoir !
Sans regrets ni culpabilités au cœur,
Ainsi se jette dans l’infini un éphémère.
Related image
(c) Danse source: https://www.pinterest.fr/pin/31032684911481345/
Pour découvrir les insectes nommés les éphémères: https://fr.wikipedia.org/wiki/Ephemeroptera


Saturday, August 11, 2018

LE NANTI AFFAMÉ

Mon ventre n’est pas loin de l’explosion,
Pourtant, j’ai faim d’une véritable réalisation.
En moi, un vide qu’aucun homme ne puisse combler,
Il demeure même si j’ai beau consommé.

Ma chance est d’avoir des parents fortunés,
Avec leur argent, j’achète tout ce que je veux.
Mais mon cœur n’atteint pas encore son élévation,
Je suis comme une terre souffrant de déshydratation.

Dans ma vie, je n’y connu ni manque ni besoin
Je ne sais pas ce que veut dire être dans le pétrin
Tout est à ma portée, je me sens omnipotent,
Capable de ce qu’il y a de plus grand.

Pourquoi alors ce désir d’absolu ?
J’ai envie de partir et goûter à l’imprévu.
Je me sens prisonnier de la tour de ma richesse,
C’est elle que le monde voit et non pas ma jeunesse.

Tout mon entourage fantasme sur mon compte en banque,
Personne ne me voit pour ce que je suis.
Je n’ai qu’une envie partir et trouve une bonne planque,
Aller là où mon trouvera enfin repos et harmonie.

Je ne sais point mettre mot sur la vacuité qui m’habite,
Il y a des jours où je tourne comme un satellite.
Blottis dans un petit recoin, je rêve alors de fantaisie,
Loin de l’objectif parasitaire des friands paparazzis.

Je regarde parfois en face ma grande frayeur,
Celle d’oser la rencontre des autres : mes sœurs et frères.
Mes entrailles crient famine par absence d’humanité,
L’heure fatidique approche où s’échappera mon identité.

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Image: Bronze de l'artiste Mady Andrien, 1975, exposé au Musée en plein air - Université de Liège

UN HUMAIN POUR LES AUTRES

Être pour les autres
Ces autres qui nous donnent d'être
Par leur présence radieuse
Leur existence mélodieuse
Parce que tu es je suis
Tu existes donc je vis
Une main tendue vers moi
Alors s'ouvrent de grandes voies
L’image contient peut-être : une personne ou plusUn baiser, une tape dans le dos, un sourire
Des paroles réconfortantes dans l'épreuve
L'amour comme seul preuve
Tout cela laisse de bons souvenirs
L'altérité appelle la bonté
Un élan du cœur pour servir
Quitter la zone de fausse sécurité
Tout donné en retour recevoir le bonheur

Nous sommes arrivés ici-bas vulnérable
Certains ont rendu la bienveillance palpable
Par confiance placée en nous
Un grain de sel qui donne du goût
La différence est source de richesse
Un dépaysement qui fait grandir la liberté
La rencontre est source d'une inépuisable sagesse
Un espace où se révèle le visage de notre humanité
L'Autre est pour moi une force
Son regard voit ce que je ne perçois point
Il est une lumière qui réchauffe et renforce
Ensemble nous avançons sur le même chemin

CONFIDENCE D’UN TATOUAGE


Qu’est-ce que je fais sur ce trésor ?
Je me sens comme une tache sur un tissu immaculée.
Mal à l’aise à être incrusté sur ce corps,
Comme une mouche se noyant dans le lait.

Je n’ai pas demandé à être ici,
Pour naître cette peau a été violentée.
L’aiguille a violé sa paix et son harmonie,
Sans interruption, elle a été agressée.

Comme un bourreau s’acharnant sur sa victime,
Des heures de souffrance m’ont permis de voir le jour.
Par un acte de volonté, j’ai une existence légitime,
Il m’a juste fallu attendre patiemment mon tour.

Exposé maintenant au monde comme un trompe-l’œil,
Je maintiens tous les regards en veille et en éveil.
Tous les passants n’ont des yeux que pour moi,
Mon porteur ne fait office que d’un lourd poids.

Je suis la vedette dont tout le monde discute,
Celui qui me voit, fasciné, s’arrête et bute.
Personne ne s’intéresse plus à mon commanditaire,
Me voilà comme un parasite qui a trouvé bonheur.

N’y aurait-il pas été mieux que je reste encre ?
Alors le héros aurait été le génie ou le cancre.
Mais aujourd’hui, je suis au premier plan,
Je me glisse sur les zones les plus intimes aisément.

Bien sûr, je n’ai pas demandé à avoir ce rôle,
Je me sens parfois indécent, ce n’est pas drôle.
Incarné entre deux seins ou un espace plus poilu,
Tagué ça et là, j’ai beau crié sans être entendu.





Saturday, March 24, 2018

LIBERE PAR LA LIBERTE


Libéré par la liberté,
Maintenant, je peux m’envoler.
Mes chaines ont volé en éclats,
J’avance, pas après pas.

Au fond, c’est elle que je désire,
Le tiraillement lumière-ombre me déchire.
En moi subsiste une lutte,
Je me relève et d’autres fois, je butte.

Je me réjouis qu’elle soit venue me rencontrer,
La liberté m’a fait découvrir tout ce qui est beauté.
Etre libre est bien plus que de faire ce que je peux faire,
C’est d’abord vouloir pour l’autre et moi ce qu’il y a de meilleur.

O liberté, ne cesse pas de me dire qui tu es,
Je ne peux prétendre te connaitre totalement.
Entre nous, l’amour ne fait toujours que commencer,
Aurais-je toujours le courage d’aller où me mène le vent ?

Liberté, tu es une amie, une fidèle alliée,
Mais beaucoup te considèrent comme un objet.
Alors, il en résulte que souffrance, peine et dérive,
Dans une logique de possession, rien de beau n’arrive.

Elle est là et j’ai encore à la chercher,
Il y a cette nécessité de s’abandonner.
Je deviens qu’en acceptant l’ouverture,
Relever le défi d’outrepasser toutes les frontières.

La mort n’a plus d’emprise sur ma vie,
Même si je meurs, je lui souris.
Petit à petit, je me libère de mes attachements,
Je sens cet appel à vivre toujours plus humainement.